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4 octubre 2024

Le Big Bang de la communication

COMMUNICATION-ACTION

Dans ce discours qui se dessine autour de la nécessité pour les entreprises d’évangéliser le changement et la transformation sociale autour de l’Agenda 2030, ce sont les DIRCOM qui sont absolument responsables de la coordination d’une communication efficace, efficiente et durable avec tous les départements de l’organisation.

Beaucoup d’entités laissent de côté de nombreuses entités qui sont des figures importantes dans les processus de changement interne des organisations, et ce sont les DIRCOM qui ramènent l’ensemble de l’écosystème des entreprises dans le jeu. C’est pourquoi il est si important de rendre visible notre travail et son importance dans toute structure d’entreprise.

Au-delà de l’application des mesures qui nous sont imposées sur le plan organique ou de l’obligation de se conformer à la norme ISO 14001, etc. Il y a un aspect très important, que je rencontre tous les jours dans ma carrière professionnelle. Il s’agit de la sensibilisation de l’équipe humaine d’une entité.

Chaque fois que nous sommes confrontés à un processus de changement, dans n’importe quel domaine de notre vie, le concept de zone de confort apparaît. Tout processus de transformation implique une série d’étapes fondamentales pour mener à bien ce changement.

Dans mon travail quotidien à l’ARPA, j’ai essayé de recueillir différents points de vue, conversations et expériences avec des collègues, des professionnels externes d’autres domaines, des collègues professionnels et toutes les parties prenantes de notre organisation. Nous savons tous que la culture d’entreprise repose sur des plans d’action. Lorsque j’ai rejoint l’équipe de direction de l’ARPA, j’ai tout de suite vu que j’étais dans une organisation différente, bien plus qu’une organisation qui fait de l’ingénierie humanitaire, c’est une organisation qui veut vraiment changer le MONDE, avec une direction très engagée et un plan d’action qui n’est pas indifférent à la responsabilité de l’ensemble de l’organisation.

Ce recueil d’informations provenant des différentes conversations, expériences et situations que je rencontre quotidiennement montre clairement que les organisations laissent de côté leurs employés, qui sont les véritables artisans du changement, le public le plus difficile et le plus exigeant avec lequel nous travaillons et celui que nous devons vraiment évangéliser pour le transformer.

C’est pourquoi la prise de conscience est si importante, et savoir comment la gérer dans tous les canaux de communication dont dispose une entreprise fait de ce mot un lien essentiel pour que les changements se produisent.

Tout processus de changement dans une organisation touche au cœur du changement social. Si, il y a quelques années, les entreprises se préoccupaient de concepts tels que la qualité, la numérisation et nous inondaient de concepts de l’ère industrielle, aujourd’hui, les messages en faveur d’une industrie beaucoup plus durable, avec des concepts tels que l’économie circulaire, la chaîne d’approvisionnement responsable, sont des concepts auxquels les DIRCOM doivent faire face tous les matins.

Ces dernières années, j’ai été passionnée par les lectures sur l’employabilité au 21e siècle, l’importance des compétences clés, l’agenda 2030 et, bien sûr, les changements radicaux qui vont se produire dans un avenir très proche.

Dans les plans de la haute direction, dans les entretiens d’embauche, dans les conversations interdépartementales. Le mot “durabilité” est une constante, et nous devons prendre le pouls de cette réalité, depuis les départements de communication, nous devons être capables d’internaliser avec succès ces messages dans les réseaux des entreprises.

Mais savons-nous vraiment de quoi nous parlons, sommes-nous vraiment conscients de ce changement générationnel qui s’annonce et du fait que nous allons passer de la génération G à la génération X, sommes-nous en train d’adapter nos messages, sommes-nous en train d’agir correctement, sommes-nous clairs sur les défis de communication interne auxquels nous sommes confrontés, sommes-nous clairs sur les défis auxquels nous sommes confrontés ?

Plus je m’approche de ces lectures et de mouvements tels que les knowmads ou les stratégies commerciales ESG, plus elles me font penser au grand écart qui nous attend. Un fossé passionnant qui nous conduira à une transformation méthodologique de la façon dont les DIRCOM travaillent : nous devons être de plus en plus créatifs, adopter l’IA comme outil de travail et ne pas abandonner le marketing de guérilla. Nous avons une grande responsabilité devant nous, celle d’être le système nerveux de nos organisations.

D’une part, il y a les tireurs d’élite de l’entreprise, les DIRCOM qui sont conscients et, bien sûr, prêts à prendre le risque du changement. D’autre part, il y a les institutions courageuses qui sont claires et qui savent que miser sur notre collectif va bien au-delà de l’envoi de communiqués. Mais malheureusement, il y a aussi ceux qui sont sur le divan, ceux qui ne veulent pas me faire bouger même avec de l’eau chaude. Pour moi, ce sont eux qui sont vraiment responsables de l’échec du changement, de l’échec de la communication active et de l’anxiété de beaucoup de nos collègues dans la profession.

Tous les changements d’époque sont passés par des processus de sensibilisation. De la Renaissance à l’ère industrielle, ils ont fait appel à des icônes, des images et même des discours taillés sur mesure pour les masses. Et c’est de cette sensibilisation que la COMMUNICATION-ACTION de la DIRCOM doit s’occuper, même si la sensibilisation n’est rien d’autre qu’un art de la présentation, de la communication interne qui permet d’avoir tous les éléments en main pour faire le saut. C’est pourquoi les dirigeants doivent être conscients de l’importance d’une communication responsable et professionnelle. Aujourd’hui, la communication s’est démocratisée et n’est plus l’apanage des multinationales.

Bref, la fin d’une époque telle que nous la connaissions et le début d’une nouvelle : l’ère de l’ACTION.

Et dans ce changement d’ère, les acteurs sont nombreux :

  • Le top management
  • Les responsables de secteur
  • les employés
  • les familles
  • les clients
  • Politiciens
  • Fournisseurs
  • L’environnement

Le ciment de cette action communicative, c’est nous, les DIRCOM.

Sans action, il n’y a pas de réaction. Si vous avez décidé de vous engager dans la COMMUNICATION-ACTION, merci de croire qu’ensemble, nous pouvons rendre le monde meilleur.

 


Teresa Berdié

Directrice de la communication à l’ARPA EMC

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